La Course

Lecture, souffle coupé. C’est le plus beau, le plus fort de tes livres. D’un bout à l’autre sur le fil. Pas un mot qui ne soit pas juste. Pas un mot en trop. Absolument remarquable, bouleversant, fascinant. Corinne Hoex, écrivain

 » – Tu n’en as plus ? De l’espoir, tu n’en as plus ? Tu es désespérée ?
– Non, pas désespérée. Rien que vieille. »

Entre la joie, la jalousie, les regrets de l’amour, les relations des personnages de La Course révèlent l’intime de chacun. Et chacun s’avère trop petit pour ses aspirations, trop étroit pour la passion et engoncé dans un quotidien qui la refuse. Quelle lumière trouver ailleurs que dans les promesses creuses du bonheur pour tous ? Si l’argent est ce qui les relie, que vaut l’amour à ce compte ? Et comment les bras de l’un peuvent-ils être autre chose que la prison de l’autre ?
De ces portraits bougés, entre vrai et faux, ne resteront à la fin que des ombres, portées sur un réel qui n’est plus qu’un décor.

Écrit dans une langue simple et puissante, La Course se déroule sous divers registres de narration qui restituent, à la manière d’un patchwork mêlant l’humour au tragique, chacun des protagonistes et marquent leurs différents « présents » comme autant de réalités désaccordées.

Dépourvu de tout parti pris moral pour se mettre au plus près de ceux qu’il raconte, Jacques Richard révèle les passions qui traversent et parfois déchirent les êtres.

Trois ans après La femme qui chante, il revient au roman. Son écriture, précise et juste, y est plus puissante que jamais.

(Note de l’éditeur)

Onlit-éditions
ISBN : 978-2-87560-169-8 

200 pages
Prix : 19 euros

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